R.Rougier: « J’ai pour habitude de privilégier la qualité et la précision dans le travail que je propose »

R.Rougier: « J’ai pour habitude de privilégier la qualité et la précision dans le travail que je propose »

R.Rougier: « J’ai pour habitude de privilégier la qualité et la précision dans le travail que je propose »

Arrivé au club pendant l’intersaison, nous partons à la découverte d’un des nouveaux membres du staff de la LBE : Romain Rougier. Nouveau préparateur physique de l’effectif professionnel, il nous en dit plus sur son parcours et ses méthodes de travail avec les Foudroyantes !

  1. Bonjour Romain, tout d’abord, bienvenue au Mérignac Handball ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?
    Bonjour et merci beaucoup. Je suis ravi d’avoir intégré le staff du MHB et de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice pour cette nouvelle saison. Je m’appelle Romain ROUGIER, 38 ans, né à Bordeaux et je suis donc préparateur physique.
  2. Qu’est-ce qui t’as amené à devenir préparateur physique et en quoi consiste ce travail ?
    Mon intérêt pour la préparation physique (et pour l’entraînement sportif au sens large) puise son origine dans la pratique de l’athlétisme durant une quinzaine d’années et dans les échanges vécus avec les différents entraîneurs qui ont jalonné mon parcours. Ils ont su faire émerger cette envie de réfléchir à ce que je faisais, de transmettre, de progresser et de faire progresser. J’ai naturellement orienté mon cursus universitaire en ce sens ce qui m’a permis de rencontrer de nouveaux « mentors » qui m’ont encouragé et accompagné dans cette voie. Le préparateur physique poursuit plusieurs objectifs dont le principal est de développer les qualités physiques qui feront que chaque joueuse s’exprimera à son plus haut niveau sur le terrain en limitant les risques de blessure.
  3. Tu es depuis cette année membre du staff technique du MHB mais avant cela, quelles ont été tes différentes expériences de préparateur physique ? 
    La première opportunité d’officier en tant que préparateur physique l’a été auprès du pôle espoirs de handball féminin de Talence. L’aventure se poursuit et s’enrichit désormais depuis 7 saisons. Parallèlement à cette première expérience je collabore également avec d’autres structures au sein du CREPS Bordeaux Aquitaine comme le centre fédéral handisport d’athlétisme, le pôle d’entraînement régional de football américain et plus ponctuellement avec l’académie pôle espoirs de rugby. Plus récemment j’ai intégré le staff de l’équipe de France de rugby fauteuil et je participe aux regroupements intergénérationnels et stages nationaux de la FFHB avec les jeunes joueuses U16 à U18. Ma première expérience en club l’a été durant trois saisons de 2016 à 2019 avec le C.A.B. handball jusqu’à l’accession en D2F.
  4. Tu es également préparateur physique au pôle espoirs Nouvelle-Aquitaine de handball féminin. Tu es donc spécialisé dans la préparation à cette pratique ?
    Le pôle espoirs de handball féminin est le premier à m’avoir donné ma chance et j’en remercie chaque acteur. Depuis, il ne se passe pas une année sans que mes missions s’élargissent et que mes interventions dans le milieu du handball féminin ne prennent une place grandissante. J’avance dans ma connaissance de chaque niveau de pratique et dans la vision globale que je peux avoir du handball féminin ce qui me permet (du moins je l’espère) d’être plus pertinent dans ce que je propose et plus performant auprès de chaque joueuse.
  5.  Quelles sont tes missions principales avec les Foudroyantes et avec la réserve du MHB ? 

    La mission principale à mon arrivée était d’assurer la préparation d’avant saison avec le groupe professionnel ce qui comprenait le reconditionnement physique, l’évaluation et le développement des qualités physiques. Dans un second temps à mesure que j’acquière une vision plus précise des forces et faiblesses de chacune, l’objectif est de proposer un travail individualisé et adapté. A compter du début de la saison je serai chargé de poursuivre l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des séances de musculation d’autant plus que les trêves seront propices à un travail plus intensif. En ce qui concerne l’effectif réserve, j’ai pu mener quelques séances d’évaluation et de renforcement avec le groupe durant le mois d’août mais l’essentiel de mes interventions concernera l’intégration d’un travail de musculation le mardi soir tout au long de la saison.


    Crédit Photo : Loïc Cousin

  6. Avec cette période inédite et méconnue, quels sont les axes de travail que tu privilégies ?
    J’ai pour habitude de privilégier la qualité et la précision dans le travail que je propose ce qui permet de poser des bases saines et stables pour construire la suite de la préparation.Le travail de reconditionnement physique dont nous parlions précédemment est passé par un volume important de course mais aussi par des impacts très réguliers en musculation.
  7. Le Covid-19 a mis un terme à la saison 2019-2020 prématurément. Cette intersaison a donc été particulièrement longue mais c’est aussi un plus pour préparer au mieux la reprise du Championnat de Ligue Butagaz Energie. Comment s’est passée cette remise en forme ?
    Cette longue intersaison a permis aux organismes de récupérer de la saison précédente dans un premier temps. Mais ensuite la période de confinement et le retour à la pratique qui s’est longtemps fait attendre ont eu des effets divers et variés sur l’état de forme et l’état psychologique de chaque joueuse.Ainsi la reprise de la préparation physique le 6 juillet dernier a laissé suffisamment de temps pour ramener tout le groupe au niveau escompté mais aussi de réaliser les bilans nécessaires à la mise en œuvre des protocoles de soins. Les joueuses ont abattu une somme de travail conséquente ce qui leur a valu de beaux progrès dont j’espère qu’elles sauront les faire fructifier. Nous avons glissé depuis quelques semaines vers un travail plus spécifique et plus proche de l’activité.
  8. Ton rôle est également de suivre les joueuses sur la saison entière. As-tu personnellement des objectifs et en fixes-tu aux joueuses pendant cette saison ?
    La préparation physique n’aurait pas de raison d’être si elle ne produisait pas d’effet sur les joueuses en termes de prévention des blessures, d’amélioration du niveau de condition physique et de développement des qualités physiques. L’objectif est que chaque effort consenti sur la piste, en salle de musculation et dans le gymnase fasse écho avec l’engagement et les intentions que chacune placera dans chaque rencontre quel que soit l’adversaire.
  9. Que peut-on te souhaiter pour cette saison 2020-2021 ?
    Je souhaite que le groupe puisse exprimer tout son potentiel, sa détermination et joue pleinement sa chance sur ce nouvel exercice 2020-2021.Nous te remercions et te souhaitons bon courage et réussite pour cette saison 2020/2021.