Sandra Duprat: « Rêver d’une finale »

Sandra Duprat: « Rêver d’une finale »

Sandra Duprat: « Rêver d’une finale »

Arrivée au sein du Mérignac Handball il y a deux ans pour épauler Elodie Mambo sur les moins de 18 féminines du club, Sandra Duprat nous a accordé un moment pour nous parler de son parcours, son équipe et les objectifs de son groupe pour les semaines à venir. Nous vous laissons découvrir le contenu ci-dessous…

 

1. Sandra, tout d’abord peux-tu te présenter en quelques mots et comment es-tu arrivée au MHB?
Je m’appelle Sandra Duprat, j’ai 42ans et je suis co-entraineur avec Elodie Mambo sur les équipes de moins de 18 filles du Mérignac Handball. Native de la région bordelaise, j’interviens au sein du club depuis environ 2 ans. Joueuse au club de Saint-Loubès pendant très longtemps, je suis ensuite partie vivre dans le Var où j’ai poursuivi ma passion. Suite à une blessure, je me suis intéressée au diplôme d’entraîneur. J’ai commencé à coacher au club d’Hyères, pendant 3 ans. Lors de mon arrivée au MHB, Elodie Mambo était enceinte. J’ai donc pris le relais sur les équipes le temps qu’elle revienne parmi nous. Nous partageons la même passion et nous nous complétons : elle apporte son expérience, notamment lors des entraînements, tandis que moi je me charge de la partie logistique (convocations pour les matchs, message modifications entraînements) et apporte également mon aide sur les choix des filles à convoquer pour le week-end.

2. Comment t’es venue l’envie de devenir entraîneur de Handball ?
Ma fille jouait sur Toulon avant notre déménagement en Gironde. Je me suis renseignée où l’inscrire en arrivant dans cette région afin qu’elle conserve son niveau et qu’elle puisse continuer à progresser. On m’a de suite conseillé le club de Mérignac. Nous nous y sommes donc présenter, ma fille a intégré le club du MHB et, de par mon expérience, ils m’ont proposé d’encadrer une équipe. Proposition que j’ai accepté sans hésitation et sans regret.


3. Quel est le rythme d’entrainement pour les -18 Filles ?

Les filles s’entraînent 3 fois par semaine hormis celles du Centre de Pré-Formation qui s’entraînent tous les jours et ne font qu’un entrainement commun avec le reste de l’équipe. D’autres, étant des « moins de 18 troisième année », s’entraînent avec la N1F, ce qui allège le groupe (28 filles au total) et leur permet une intégration progressive dans leur future équipe.

4. Concrètement, comment planifiez-vous et organisez-vous vos séances d’entraînements ?
Elodie est chargée de mettre en place les entraînements. Cela se fait en fonction du match du week-end à venir, du dernier match disputé et nous faisons un retour sur ce qui n’a pas été maîtrisé : passes, tirs, repli défensif ou encore la contre-attaque afin que le match suivant se déroule mieux et avec plus de confiance.

5. Vous êtes actuellement premières au classement. Quels sont les objectifs sportifs du groupe ?
Les objectifs sont clairs : rester premières sans rien lâcher, match après match tout en continuant à progresser dans notre jeu et en perfectionnant notre défense, notre point fort. Bien sûr, nous souhaitons faire encore mieux que l’an passé, ce serait l’idéal. Atteindre les demis et pourquoi ne pas rêver d’une finale…

6. Il y a deux équipes en U18F, comment procédez-vous lors du recrutement et choix des compositions ?
Les choix ne sont pas simples mais nous avons certaines filles qui restent essentielles dans notre 7 majeurs de par leur expérience, leur maturité et bien sur leur qualité sur le terrain. Puis ; selon les matchs et les entraînements effectués par chacune durant la semaine, nous pouvons faire tourner le reste de l’équipe afin de donner à chacune sa chance.

7. Cette saison, quel est le point fort de votre équipe?
Sans aucune hésitation, il s’agit de notre défense.

8. Le groupe a l’air de bien vivre…
L’ambiance du groupe a beaucoup évolué au cours de la saison et je dois dire aujourd’hui les joueuses sont toutes soudées, s’encouragent sans se soucier de leur temps de jeu. C’est vraiment agréable à coacher.

9. Depuis ton arrivée au MHB, quelles évolutions as-tu remarqué?
Ce que j’ai apprécié au cours de ces deux années avec les filles, c’est la confiance qu’elles m’ont accordé et cette motivation qu’elles ont pour aller toujours plus loin. Au sein du club, l’intérêt pour les équipes jeunes, qui sont l’avenir du club, n’est pas à oublier. C’est un point sur lequel il faut évoluer afin de les intégrer encore mieux et leur montrer que ce sont eux l’avenir et la suite du MHB.

10. Que conseillerais-tu à un jeune qui souhaiterait devenir entraîneur ?
Je lui dirai que ce n’est pas facile mais cela peut être une belle continuité dans sa carrière de handballeur. Si le handball est sa passion, qu’il le fasse sans hésiter. Il partagera ses connaissances, il transmettra sa passion et aura l’occasion de ressentir des émotions incroyables tout au long des saisons, différentes d’année en année. Les joueurs savent vous rendre le temps donné. Les heures passées dans les gymnases ne sont jamais regrettées par les sourires, les victoires ou les défaites partagées.

11. Il vous reste 3 matchs avant la fin de la phase régulière, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la fin de saison ?
Ce qu’on peut nous souhaiter c’est de poursuivre ainsi, dans la victoire, et que les filles continuent à s’épanouir et à prendre du plaisir. Cela nous amènerait loin, très loin. Une belle finale, ce qui serait pour moi “le Graal”, pour mettre un point final (peut-être) à mon statut d’entraîneur.