Fiona Derrien: « Continuer à travailler »

Fiona Derrien: « Continuer à travailler »

Fiona Derrien: « Continuer à travailler »

Formée en Bretagne puis passée par l’Union Mios-Biganos-Bègles (UMBB – LFH) avant de rejoindre le Mérignac Handball, Fiona Derrien, arrière / pivot du MHB, revient sur sa jeune mais prometteuse carrière. Championnat D2F, choc face à Brest, cursus universitaire, elle nous en dit davantage…

1. Fiona, déjà deux ans et demi que tu es au Mérignac Handball. Quel a été ton parcours, de tes débuts jusqu’au MHB ? 
J’ai commencé le Handball à 5 ans au club de Landi-Lampaul, situé en Bretagne. Par la suite, j’ai intégré le pôle lorsque j’étais en 3ème et ce, jusqu’à mon année de Terminale. J’ai poursuivis mon cursus en intégrant le Centre de Formation de l’UMBB en 2013, sous les ordres de Manu Mayonnade et Jean-Sébastien Lopez. En 2015, avec l’UMBB, j’ai eu la chance de participer à la Coupe d’Europe où nous avons remporté le titre. Enfin, depuis le dépôt de bilan en date de Novembre 2015, j’ai rejoins la Deuxième Division au sein du Mérignac Handball.

2. Alors que tu évoluais à l’UMBB avant le dépôt de bilan acté en Novembre 2015, tu décides de rejoindre le club de Mérignac. Peux-tu revenir sur cette période de ta jeune carrière et ton choix de rejoindre le MHB ?
Cela n’a pas été une période très facile car nous avons su que très tard que le club souffrait de difficultés financières. Pour ma part, j’ai fait le choix de rester dans la région car je m’y sentais bien. Puis, scolairement parlant, j’avais aussi commencé un cursus de trois ans à l’IFAG de Bordeaux pour obtenir un Bachelor en Management et Entreprenariat. Le Mérignac Handball m’a reçu à bras ouverts et m’a de suite bien intégré au collectif déjà mis en place.

Crédit Photo: Lucas Cauvel

3. 12 rencontres disputées lors de ta première saison au MHB, 18 la seconde. Cette année, à la mi-saison, déjà 12 apparitions en D2F. Comment te sens-tu au sein du club ?
Je m’y sens bien. Nous avons un groupe où on a la chance que tout le monde s’entende bien. Le bon début de saison a été un véritable tremplin pour notre effectif, ce qui a rapidement donner une réelle envie d’aller chercher le titre de Championnes de D2. Le groupe est solide, c’est ce qui nous a permis de faire de bons résultats, toutes ensembles, journées après journées.

4. Le club a démarré très fort le championnat et connait une baisse de régime en ce début d’année 2018. Comment expliques-tu cela ?
Nous avons eu un mois de Janvier compliqué avec des blessures et donc, de ce fait, des absences de joueuses sur les feuilles de matchs. Avec un championnat qui nous impose pas de réelle trêve, nous avons dû nous adapter. C’est une mauvaise passe, mais la saison est encore longue, il reste encore plusieurs matchs, nous n’allons rien lâcher !

5. Quels sont les objectifs pour cette phase retour, qui s’annonce plus compliqué que la première phase ?
De mon point de vue, je ne dirai pas qu’elle est forcément plus compliqué: la saison parfaite n’existe pas. Les objectifs sont simples, il faut que l’on se remette sur le droit chemin, retrouver goût à la victoire et retrouver cette place de « leader ». D’autant plus que le groupe a vraiment envie d’aller chercher le titre. Nous allons continuer à travailler et montrer que nous pouvons faire les efforts nécessaires pour remonter en tête du classement.

Drapeaux Dejean Marine, parrain de Fiona Derrien cette saison – Remise des Maillots à l’Hôtel de Ville de Mérignac
Crédit Photo: Sébastien Ladeuix

6. En Coupe de France, le Mérignac Handball a accueilli le Brest Bretagne Handball, l’occasion de se frotter au haut niveau. Tu es également née à Brest… Un retour sur la préparation en amont de cette affiche et le déroulement de la rencontre ?
Pour moi, le fait de jouer contre Brest était particulier. Au-delà du fait que je n’ai jamais joué dans ce club, c’est une structure phare de la région bretonne. Nous avons abordé cette rencontre comme les autres du Championnat D2F, en sachant néanmoins que c’était plus fort que nous. C’était aussi l’occasion de voir de quoi nous étions capables. Après tout, on s’entraine tous les jours pour ce genre de rencontre. C’est toujours intéressant de se confronter au plus haut niveau. Malgré un niveau très fort en face et une vraie marche d’écart, je pense que nous avons fait une belle prestation, nous nous sommes battu jusqu’à la fin de la rencontre avec nos moyens.

7. En parallèle, tu poursuis une formation universitaire et travaille chez un partenaire du club, Sobomar Atlantique. Peux-tu nous en dire davantage sur tes études et tes missions au sein du spécialiste des fruits de mer ?
Je suis une formation de trois ans pour valider un Bachelor (Bac +3) à l’IFAG de Bordeaux. J’étudie dans le Management et l’Entreprenariat. Pour ma dernière année, j’ai fait le choix de m’orienter vers l’alternance afin d’avoir une expérience professionnelle concrète. Et c’est tout à fait ce que je retrouve au sein de la société Sobomar Altantique, qui appartient au Groupe Le Saint (également développé dans les fruits et légumes). J’occupe actuellement un poste de commerciale dans le service de la restauration; je sers donc les restaurateurs de la région. C’est un poste qui me plait où j’ai la chance et l’opportunité d’avoir des responsabilités qui correspondent à mes attentes.

Nous tenons à remercier une nouvelle fois Fiona pour ses réponses et lui souhaitons une bonne fin de saison.